Saint-Omer , un homme de 22 ans disparu retrouvé noyé
Un jeune homme a été retrouvé noyé lundi vers 15 h, dans un cours d’eau, derrière le Bachelin. Christopher Mutez habitait Saint-Martin-lez-Tatinghem. Il était parti de chez lui vendredi pour une soirée. Le samedi, il n’est pas rentré et sa mère a commencé à s’inquiéter. Elle contacte ses copains, appelle les hôpitaux, la police, la gendarmerie. Pas de nouvelles. Le soir, ses amis vont même au commissariat pour signaler sa disparition. «
Je connais mon fils, raconte sa mère. Il aimait rentrer à la maison pour dormir. Ce n’était pas normal qu’il ne soit pas revenu.
»
« On ne voyait rien et il y a eu un orage. On a arrêté »
La journée de dimanche passe et Christopher ne revient toujours pas. Sa mère retourne voir la police. Qui lui en demande plus. Elle signale qu’il circule en deux-roues. Elle ne connaît pas l’immatriculation de l’engin. Mais elle sait que son fils l’a racheté à une personne qui, elle-même, l’avait racheté à un Dunkerquois. Le détail met la puce à l’oreille des enquêteurs. Dans la nuit de vendredi à samedi, une patrouille de police a voulu contrôler un cyclomotoriste du côté du Bachelin. Mais à la vue des policiers, son conducteur a pris la fuite en courant, laissant son engin sur place. Les policiers n’ont pas rattrapé le cyclomotoriste. Mais ils ont récupéré un cyclomoteur dont l’immatriculation montrait qu’il avait appartenu à un Dunkerquois.
Le lien est établi. Les policiers en parlent à la maman de Christopher. Immédiatement ses amis réagissent et se lancent à sa recherche dans le Bachelin. «
On a marché le long des berges. On a pris une barque. Mais on ne voyait rien et il y a eu un orage. On a arrêté.
»
« Il était rentré dans le rang »
Le lendemain matin, ils y retournent. C’est là qu’ils trouvent le casque du jeune homme dans un cours d’eau. L’après-midi, les policiers et des plongeurs arrivent. Quelques instants plus tard, le corps de Christopher Mutez est retrouvé.
La victime allait avoir 23 ans en mai. «
Il avait bien fait quelques bêtises par le passé, mais il était rentré dans le rang.
» Il travaillait chez Royer logistique à Arques. «
Ses patrons étaient contents de lui, raconte sa mère qui s’interroge un peu quant à l’interpellation de la nuit de vendredi. Je ne sais pas pourquoi il a eu peur des policiers. Mais je regrette qu’ils ne se soient pas inquiétés de son sort. C’est une impasse entourée de cours d’eau. C’est un endroit dangereux.
»