Le Touquet , ils avaient pensé à tout sauf aux licences de vente d’alcool !

Le Touquet , ils avaient pensé à tout sauf aux licences de vente d'alcool !

Depuis plusieurs étés, l’UMIH* était monté au créneau sur la question des bars de plage. «
Nous ne sommes pas opposés aux activités de plage, précise le représentant Thierry Grégoire. C’est nécessaire dans une station comme la nôtre, mais il fallait remettre les plagistes dans les clous sur la vente d’alcool.
»

Avec l’arrivée des nouveaux modules de plage, la municipalité a remis un peu d’ordre. Les cinq établissements éphémères ont été sélectionnés après appel d’offres et ont dû se soumettre à un cahier des charges plus strict. «
Trente-six pages au lieu de sept.
»

Parmi les règles imposées : pas d’alcool au-delà de 18º servi sur la plage (on oublie le mojito les pieds dans le sable !) et une formation à l’hygiène et à la sécurité obligatoire pour les plagistes. «
Sur ce point, ils sont tous dans les règles
» confirme Alexandre Sauvage, référent UMIH local sur la question des plagistes.

Le hic, c’est la licence III, obligatoire pour servir vin, bière, champagne et alcools de moins de 18º sans repas. Celle-ci, délivrée par l’État, est soumise à quota selon le nombre d’habitants. «
Or, au Touquet, ceux-ci sont dépassés. La question est de savoir avec quelle licence les plagistes vont exploiter
»

Pour le Waïkiki Beach et la Banane Bleue, pas de problème, les deux proposeront du sucré et ne vendront pas d’alcool. Les trois autres qui font de la petite restauration auront, de fait, le droit de servir de l’alcool aux clients venus manger. Mais sans licence, pas à ceux venus juste boire un verre’

Pour autant, d’après le député-maire Daniel Fasquelle, les trois modules concernés auraient depuis trouvé une solution. L’un a loué une licence et un autre en a racheté une dans la station. Quant au troisième, il en a racheté une mais dans une autre commune, ce qui rend la démarche plus longue puisqu’il faut l’accord de la mairie d’origine, de celle du Touquet et du préfet. Une situation qui sera transitoire quelques semaines. «
Mais tous seront ouverts ce week-end et pourront travailler.
» Il n’y a plus qu’à tester.

*Le syndicat de l’hôtellerie, de la restauration, des cafés et des discothèques.

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