La femme qui a vendu le chiot Lucky sur Le Bon coin placée en garde à vue
Charlotte, 32 ans, mère de famille erquighémoise, voulait offrir un beau cadeau de Noël à ses deux enfants, âgés de 4 et 9 ans. Elle avait acheté un Golden retriever âgé de 2 mois, Lucky, sur Le Bon coin. La transaction était plutôt suspecte. Le rendez-vous se déroule devant un magasin de Marly, près de Valenciennes. L’échange, argent contre chien, est très bref. Lucky mourra quelques jours plus tard. Depuis, Charlotte se bat pour que d’autres ne se fassent pas avoir. Elle a créé une page Facebook, « Lucky notre combat », avec plus de 600 « likes », et se constitue partie civile.
La police était intervenue au moment de l’échange et avait contrôlé les identités des vendeurs. Ces derniers, un couple et leurs cinq enfants, avaient été convoqués au commissariat de Valenciennes pour vérifier les conditions d’exercice de la vente de chiens ainsi que son volume. C’est chose faite pour la vendeuse, qui a été placée en garde à vue, précise le procureur de Valenciennes, «
dans le cadre de la procédure initiale ainsi que pour travail dissimulé
». Elle a reconnu avoir vendu «
à une cinquantaine de reprises
» des chiots par le biais du Bon Coin ou des réseaux sociaux sur une période de trois ans. Elle les acquérait par donation ou à des prix bien inférieurs aux prix de revente. Et d’ajouter : «
Il n’y pas a priori d’élevage clandestin.
» Des poursuites correctionnelles pourraient être envisagées, mais seulement à l’issue du rapport des services vétérinaires.