Cahuzac Balkany Guérini , les affaires françaises et les Panama Papers

La fraude fiscale de Cahuzac sou un nouveau jour

«
Les Panama Papers éclairent d’un jour nouveau la fraude fiscale organisée par l’ancien ministre des finances, en permettant de savoir comment il faisait fuiter ses avoirs via des sociétés offshore
», écrit le quotidien qui explique que Jérôme Cahuzac était le «
bénéficiaire de la société Cerman Group Limited, immatriculée aux Seychelles
», un «
montage complexe
» réalisé «
avec la complicité de la banque suisse Julius Baer
». Selon nos confrères, les Panama papers éclairent sur la chronologie de l’affaire Cahuzac révélée par le site d’information en ligne Mediapart. «
Ainsi, c’est mi-2009 que s’organise le transfert vers l’Asie des avoirs cachés de Jérôme Cahuzac en Suisse, dans la banque UBS. Ils y étaient restés dissimulés depuis le début des années 1990
», écrit Le Monde. À l’époque, le futur ministre est en pleine ascenscion et il lui faut cacher ses avoirs le plus loin possible, résume le quotidien du soir.

Comment le couple Balkany a caché son ryad au fisc

Chacun connaissait déjà le fameux ryad de Patrick et Isabelle Balkany à Marrakech. On apprend, à la lecture des Panama papers que «
c’est Mossack Fonseca qui a enregistré au Panama en juillet 2007 la société Hayridge Investments Group Corp., propriétaire indirecte du riad, à la demande de la fiduciaire suisse Gestrust, qui agissait elle-même pour le compte de Jean-Pierre Aubry, le bras droit du couple de Levallois-Perret
», explique Le Monde. Un montage financier destiné à cacher cette résidence secondaire au fisc.

L’étape panaméenne de l’affaire Guérini

Enfin, Le Monde s’attarde sur l’étape panaméenne de «
la tentaculaire affaire Guérini
». « Il s’agissait alors pour les intéressés de faire sortir des fonds issus de marchés truqués surfacturés
», explique le journal. Et là encore, c’est Mossack Fonseca qui a pris les choses en main.