Berck , des policiers appelés pour du tapage reçoivent des bouteilles d’urine
Ambiance tendue dans une résidence de l’avenue de la République. Depuis plusieurs mois, un locataire fait vivre un enfer à ses voisins : du bruit à tout moment de la journée et des nuisances liées à la présence de deux chiens. Le mercredi 9 mars, excédé par un nouveau tapage, un habitant appelle le commissariat de Berck. Un équipage de policiers se rend donc avenue de la République. À leur arrivée, les fonctionnaires sont reçus violemment. Un homme vêtu d’un treillis et équipé d’un gilet pare-balles les couvre d’insultes et de menaces de mort en anglais.
Soudain, il jette des projectiles en direction de la patrouille. Les agents constatent rapidement qu’il s’agit de bouteilles en plastique de 50 centilitres, remplies d’urine’ Pour compléter le comité d’accueil, deux rottweilers (des chiens particulièrement massifs et puissants), aboient en direction des forces de l’ordre. Le locataire s’enferme finalement dans son logement.
Les policiers décident alors de ne pas aller à l’affrontement direct. Vu l’accoutrement du forcené, ils craignent qu’il soit armé.
Des maîtres-chiens pour maîtriser les molosses
Le commissariat de Berck monte alors une opération pour le lendemain en début de matinée. Une équipe d’intervention, appuyée par des maîtres-chiens, enfonce la porte de l’appartement de l’homme au treillis. Les maîtres-chiens maîtrisent les molosses et les policiers interpellent l’occupant des lieux pour outrage envers personne dépositaire de l’autorité publique.
Malgré la précision et la rapidité des forces de l’ordre, c’est à ce moment-là que les man’uvres se compliquent. Le suspect, âgé de 62 ans, est de nationalité norvégienne. Il indique ne pas parler français ni’ anglais. Les agents ne parviennent pas à se faire comprendre.
Feinte ou non du Scandinave Toujours est-il que les policiers ne peuvent pas lui notifier ses droits pour le placer en garde à vue. Et aucun interprète norvégien n’est disponible dans la région. Contraint, le parquet de Boulogne décide alors de relâcher l’homme au treillis. Qui, depuis, se tient tranquille.