Basket-Eurocoupe , c’est leur coupe les Villeneuvoises la défendront contre Bourges!

Frédéric Dusart n’avait pas oublié son marqueur noir, vendredi. Celui qui fait gagner. Ce n’est pourtant pas la superstition du coach qui a envoyé son équipe en finale, la deuxième consécutive en Eurocoupe. «
On a fait du très bon boulot en les limitant à 25 points en première période, apprécie-il. On savait que si on les tenait sur un petit score, ça passerait. C’est un peu spécial, car à la mi-temps, on se doutait qu’elles ne remonteraient pas 30 points. C’est une joie un peu plus mesurée que l’an dernier mais une grosse satisfaction.
»

Vendredi, les Villeneuvoises ont, en effet, parfaitement mis en uvre ses préconisations, avec maîtrise et sérénité. Cela valait bien une folle danse orchestrée par Géraldine Robert au milieu du parquet’ En défendant comme des gloutonnes, elles ont rapidement tué tout suspense, empêchant Basket Landes de s’enflammer (12-18, 10e). Et si elles ont pris un 6-0 derrière (18-18), qu’elles ont perdu beaucoup de ballons (14 en première période), qu’elles ont un peu marqué le pas en termes d’adresse, à la mi-temps, la finale était en poche (25-28). Les Montoises étaient totalement coincées, privées, comme à l’aller, de paniers extérieurs.

La banda aurait pu jouer toute la nuit que l’ESBVA, en mode guerrière, n’aurait pas davantage dévié de sa détermination à retourner en finale. Les Landaises y ont mis toute leur énergie, elles ont d’abord répondu au défi physique imposé par Villeneuve. Puis elles ont craqué dans le troisième quart (10-20) sous l’impact, la pression constante alimentée par une solidarité sans faille et des rotations efficaces. Fati Sako a insisté dessous, Stella Kaltsidou, énorme d’engagement à l’image de toute l’équipe, a conservé son adresse, c’était évidemment entendu (31-48, 30e). L’ESBVA retrouvera bien Bourges, contre qui elle a perdu deux fois cette saison, en finale. Un duel qui promet : «
Cette Eurocoupe, l’équipe y tient. Je l’ai déjà gagnée, j’ai envie de la regagner, prévient Fred Dusart. C’est notre coupe !
»