Syrie , accord entre Washington et Moscou sur un cessez-le-feu à Alep

Syrie , accord entre Washington et Moscou sur un cessez-le-feu à Alep

Le département d’Etat américain a annoncé mercredi 4 mai que la Russie et les Etats-Unis avaient scellé un accord la veille au soir pour étendre la cessation des hostilités en Syrie à la ville d’Alep, soumise à d’intenses combats entre le régime et les rebelles depuis le 22 avril.

Cette trêve « est entrée en vigueur aujourd’hui à 00 h 01 », heure locale, « dans la province d’Alep, y compris dans la ville d’Alep » et « nous avons vu une réduction générale de la violence dans ces zones, même s’il y a des informations faisant état de la poursuite de combats à certains endroits », a précisé la diplomatie américaine dans un communiqué.

De son côté le régime syrien a annoncé son intention de respecter une trêve de 48 heures à Alep à partir de jeudi. « Une trêve sera mise en application à Alep pour 48 heures à partir de jeudi 1 heure locales [minuit en France] », selon un communiqué du commandement des forces armées publié par l’agence de presse officielle Sana et la télévision d’Etat.

Lire aussi :
 

Syrie : à Alep, « une atmosphère de chaos et de désespoir »

Plus de 270 civils tués

Les bombardements et les combats entre les rebelles et les forces du régime se sont intensifiés ces dernières semaines dans la grande ville du nord de la Syrie, faisant voler en éclat le cessez-le-feu théoriquement entré en vigueur le 27 février.

Depuis le 22 avril, plus de 270 civils ont trouvé la mort, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), dont une cinquantaine d’enfants. Les victimes ont été tuées en majorité par les bombardements des forces prorégime, qui disposent d’une puissance de feu largement supérieure, grâce à leur maîtrise des airs. La cité est divisée depuis 2012 entre quartiers sous contrôle du régime et faubourgs tenus par l’opposition.

Depuis cinq ans, les affrontements entre les troupes du président Bachar Al-Assad et leurs opposants ont déjà fait des dizaines de milliers de morts et des millions de réfugiés.

Lire l’éditorial :
 

Syrie : les bombardements du régime à Alep, un crime de guerre

Leave A Reply