Boulogne , le lycéen de Cazin ne sera finalement pas exclu pour avoir bloqué son établissement

Front de gauche, Parti de gauche, Ligue des droits de l’Homme et syndicats (FO, FSU, CGT et Sud) ont apporté leur soutien au lycéen. La direction lui reprochait d’avoir bloqué l’entrée de l’établissement, le vendredi 29. «
Une des portes était ouverte
», maintient Thibault.

Le lycée a reçu lundi soir ses parents et des syndicalistes. «
J’ai demandé à la proviseure de ne plus prendre de décisions hâtives
», explique Pascale Vis (VGT).

« Toutes les sanctions ont été levées. Je suis soulagé, ça va mieux »

Mardi après-midi, une soixantaine de personnes se sont rassemblées devant Cazin : «
Ça me touche que tout le monde soit là. J’étais menacé d’une exclusion définitive et d’une plainte pour entrave au bon déroulement des cours, raconte Thibault. Toutes les sanctions ont été levées. Je suis soulagé, ça va mieux. Je ne m’attendais pas à ce que ça aille aussi loin. Je pense que la direction a voulu me prendre en exemple pour faire arrêter le mouvement. Mais on n’a pas peur et on continuera !
»

Alors que le projet de loi Travail était présenté mardi au Parlement, lycéens et étudiants restent mobilisés. «
C’est tout le système qu’il faut revoir, martèle Raphaël, leur porte-parole. On continuera à dénoncer les scandales, et on veut monter un programme de revendications. On invite les gens à rejoindre le mouvement Jeunesse en lutte. »

Le cortège a traversé le centre-ville pour rejoindre la mairie. Une délégation de sept personnes y a été reçue. Les jeunes devaient ensuite se réunir en AG pour décider des prochaines actions.