Valenciennes , un magasin de chaussures éphémère va déstocker jusqu’au 31 juillet

Valenciennes , un magasin de chaussures éphémère va déstocker jusqu'au 31 juillet

«
Vous êtes déjà ouverts
» Dimanche 1er
Mai, rue du Quesnoy, à Valenciennes. Les chalands reviennent du rassemblement de la fête du Travail ou de la remise de la médaille à l’hôtel de ville et, comme nous, ils sont intrigués par l’agitation qui règne autour de ce magasin de chaussures éphémère. C’est écrit comme ça sur la vitrine. Quelques jours plus tôt, notre regard avait déjà été attiré par les stickers apposés sur la façade de l’ancien magasin Citadine, dans cette artère passante du centre-ville.

En ce jour de fête du Travail, Rodrigue Miller et Julien Leclercq, les deux associés, se chargent de «
la mise en place
» de leur magasin qui ouvre deux jours plus tard soit ce mardi. Les deux associés sont déjà à la tête du magasin Own shoes, dans le centre-ville de Cambrai. Ils ont eu l’idée d’un magasin de déstockage, à Valenciennes, car «
les magasins éphémères se développent de plus en plus et on a eu l’opportunité d’ouvrir ici
». Les associés connaissent bien Valenciennes. Ils y ont de la famille et surtout, ils ont entendu parler du plus gros chausseur de la place, Cendrillon. Cette concurrence nouvelle et offensive ne semble pas faire peur aux chausseurs valenciennois. Philippe Zard, patron d’Exigence, rue de Famars, seul à avoir pu être joint ce lundi, vend des chaussures depuis «
trente ans
». Il est lucide sur la situation : «
Le déstockage, s’il ne se fait pas en ville, il se fait sur Internet.
»

Les deux Cambrésiens ont jeté leur dévolu sur 80 m2 (avec un sous-sol et deux étages) rue du Quesnoy malgré le loyer jugé «
cher
». Plus cher qu’à Cambrai, c’est sûr. Jusqu’au 31 juillet, ils vont proposer une trentaine de marques de chaussures pour la femme, l’homme et un peu l’enfant à des prix 20 à 70 % moins cher qu’en magasin. Certaines sont déjà vendues dans certains commerces de la place, d’autres pas. Ils ont réalisé une petite étude de marché et verront bien, avec le temps, si ça va prendre. C’est la petite s’ur de Rodrigue qui accueillera les clients dès ce mardi, du mardi au samedi, de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Si le magasin trouve ses clients, les associés pourraient recruter.

Un magasin ouvre. Un autre ferme. Bata a définitivement baissé le rideau, samedi. Les quatre vendeuses et la responsable du magasin seraient en période de préavis. Elles attendraient de recevoir un courrier leur proposant un reclassement (ou pas). Si elles choisissaient d’être licenciées, elles recevraient leur solde de tout compte d’ici à juillet.

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