L’Eurogroupe se réunira le 9 mai pour discuter du dossier grec

L'Eurogroupe se réunira le 9 mai pour discuter du dossier grec

La prochaine réunion des ministres des finances de la zone euro sur l’évaluation des réformes grecques, réclamées par ses créanciers l’Union européenne et le Fonds monétaire international , aura lieu le 9 mai, a annoncé jeudi 28 avril soir le gouvernement héllène.

« Le premier ministre Alexis Tsipras s’est entretenu au téléphone avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le secrétaire américain au Trésor Jacob Lew », a ajouté Athènes. Michel Reijns, porte parole du président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem, a confirmé la tenue de cette réunion sur son compte Twitter.

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Ire d’Athènes

Initialement prévue ce jeudi, ce rendez-vous avait été annulé mardi en raison des divergences entre l’exécutif grec et le FMI, qui réclamait des mesures d’économies supplémentaires de la part du pays. Cette décision avait provoqué l’ire d’Athènes.

M. Tsipras avait appelé mercredi le président du Conseil européen Donald Tusk en lui demandant la convocation d’un sommet des membres de la zone euro si rien n’avançait au niveau ministériel. Soucieux d’éviter un nouveau bras de fer, le Polonais avait aussitôt appelé à une réunion de l’Eurogroupe « dans les prochains jours » pour écarter une « nouvelle incertitude » autour de la situation de la Grèce.

Le gouvernement héllène souhaite le plus tôt possible la conclusion de l’évaluation du programme des réformes, qui a déjà pris plusieurs mois de retard, afin de continuer à bénéficier des versements de prêts internationaux.

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« Mécanisme automatique »

Vendredi dernier, lors de la dernière réunion Eurogroupe à Amsterdam, les Européens, pour convaincre le FMI de participer au plan d’aide grec, sont convenus du principe d’un paquet de mesures supplémentaires qui serait imposé si Athènes ne respectait pas les objectifs budgétaires fixés pour 2018.

Cette année-là, celle de l’expiration du plan d’aide conclu à l’été 2015, la Grèce est censée atteindre un excédent budgétaire primaire (avant paiement des intérêts de la dette) de 3,5 % du produit intérieur brut (PIB). Cet objectif est jugé irréaliste par le FMI, en tout cas sur le long terme.

Mais le gouvernement héllène a rejeté des mesures en proposant en échange « un mécanisme automatique » qui permettrait au gouvernement de procéder à des coupes supplémentaires des dépenses en cas de dérapage des finances publiques.

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