Syrie , voici ce qu’il reste de Palmyre ville fantôme après 10 mois d’occupation par l’État islamique
L’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, a repris ce dimanche le contrôle total de la cité antique Palmyre. Les djihadistes du groupe État islamique ont été chassés de la ville du centre de la Syrie, qu’ils tenaient depuis près d’un an, a affirmé une source militaire.
« Si nous avons l’approbation de l’Unesco, il nous faut cinq ans pour restaurer les bâtiments détruits et endommagés par l’EI », a déclaré le chef des Antiquités et des Musées de Syrie, Maamoun Abdelkarim.
Située à 210 km au nord-est de Damas, la cité antique est tombée fin mai 2015 sous le contrôle des jihadistes de l’EI, qui considèrent les statues humaines ou animales comme de l’idolâtrie.
La partie résidentielle ressemble à une ville fantôme, la quasi-totalité des habitants ayant fui les bombardements. D’énormes destructions témoignent de la violence des combats.
L’État islamique a détruit à l’explosif les temples de Bêl et Baalshamin, et le célèbre Arc de triomphe de Palmyre.
Ces deux temples ne sont plus qu’un amas de pierres, selon un correspondant de l’AFP sur place.
Le musée de archéologique de Palmyre.
L’intérieur du musée archéologique de Palmyre.
Fort de son succès le plus important face à l’EI dans le conflit syrien, le pouvoir de Bachar al-Assad, soutenu par les Russes, le Hezbollah libanais, s’est posé comme la partie la plus efficace combattant l’organisation la plus redoutée au monde qui a revendiqué les attentats meurtriers de Bruxelles et Paris.