Réouverture de l’aéroport de Zaventem , une reprise sous très haute surveillance
Tout y passe : les véhicules comme les papiers. Sachant qu’est aussi prévue, plus tard, l’analyse des plaques des véhicules par caméras. Heureusement, quand même, toutes ces opérations ne créent pas d’embouteillages puisque le premier vol prévu vers Faro (Portugal) ne compte que quelque soixante-dix passagers.
Sur place, l’armée est aussi très présente, et montre sa force. Particularité qui témoigne du haut niveau de sécurité voulu : tous les journalistes, même ceux de la RTBF et des chaînes d’info continue, à l’exception de quelques agences (AFP, Reuters) dûment accréditées, sont « parqués » sur une pelouse, dès l’entrée également. Avec interdiction de filmer les opérations de sécurité, de photographier et même d’approcher les premiers voyageurs ou le personnel de l’aéroport.
Extrême tension
L’extrême tension est palpable. Tout cela pour quelques vols, mais hautement symboliques. D’ailleurs, pour avoir (quand même) arpenté quelques voies menant à l’aérogare ou aux parkings (quasi déserts), l’aéroport a des airs de fantôme. Difficile à cet instant d’imaginer qu’il pourra un jour retrouver sa pleine puissance… Et comment ce niveau de contrôles pourra-t-il être maintenu En attendant, dès aujourd’hui, d’autres vols supplémentaires, que ceux proposés par Brussels Airlines, sont prévus. L’essentiel est fait : la vie est revenue sur l’aéroport.