Grande-Synthe , après le départ des migrants le nettoyage du Basroch se poursuit (VIDÉO)
L’évacuation des tentes de l’ex-bidonville du Basroch a débuté avant même le déménagement des migrants en direction de la Linière, qui a eu lieu du 7 au 9 mars. Depuis, elle s’est poursuivie au rythme effréné de «
cinq à sept bennes de 30 m3, déposées par les agents de la communauté urbaine de Dunkerque chaque jour
» ouvré, précise le responsable des services techniques de Grande-Synthe, Pascal Limousin.
Soit «
une moyenne de 200 m3
» de déchets dont de nombreuses tentes, des duvets tout crottés par la boue, des ustensiles de la vie quotidienne, des peluches, des carcasses d’utilitaires’ S’il reste encore du travail, «
c
est la dernière semaine de gros uvre, si la météo est clémente
», estimait le technicien, lundi. Et cela sans minimiser la tâche restant à accomplir par les neuf CDD embauchés par la ville, pour une durée d’un mois.
Équipés de combinaisons, de gants, de masques, ils ont pris le relais de bénévoles dès le 18 mars. Mais pour rendre le Basroch à la nature, il reste du travail. «
On compte encore deux mois pour fignoler.
» Une tâche actuellement un peu plus facile grâce à l’assèchement progressif du terrain.
Mardi, les mâchoires de la grue, louée par la ville, étaient encore en action. Un engin de levage appartenant à la commune devrait ensuite prendre le relais. Quid des déchets une fois mis dans les bennes Ils filent tout droit en direction du centre d’incinération. Rien n’est récupérable, à cause de la boue dans laquelle jusqu’à 2 600 personnes ont vécu.
Afin d’éviter l’arrivée de nouveaux migrants sur le site du Basroch, qui a vocation à devenir un écoquartier dès la fin de son nettoyage, la Société de développement du Dunkerquois (S3D) terminait cette semaine la pose d’une clôture tout autour de l’ancien camp. Au total, plus d’un kilomètre de grillage a été installé. Un portail terminera de bloquer l’accès.