Cannes , le réalisateur nordiste Bruno Dumont en lice pour la palme d’or

Cannes , le réalisateur nordiste Bruno Dumont en lice pour la palme d'or

Quatre films français dont celui de Bruno Dumont, trois américains, deux britanniques, autant de roumains, puis un belge, un québécois, un hollandais, un espagnol, un allemand, un danois, un brésilien, un philippin, un coréen’ La liste des vingt longs-métrages concourant pour la palme d’or du festival de cannes du 11 au 22 mai est sortie de l’ombre.

Ainsi qu’on pouvait l’espérer, Ma Loute, le neuvième film de Bruno Dumont (P’tit Quinquin inclus) tourné l’été dernier sur la Côte d’Opale figure parmi les vingt privilégiés appelés à briguer la palme d’or du 69e festival de Cannes. trois autres cinéastes français partagent cet honneur : Nicole Garcia, Olivier Assayas et Alain Guiraudie, jusqu’alors cantonné aux sections parallèles. On se souvient de l’onde de choc qu’avait provoquée son Inconnu du lac il y a quelques années.

De langue française, représentant la Belgique, la Hollande et le Québec, trois autres auteurs également très attendus figurent sur la sainte liste. Sans surprise, les frères Dardenne sont de nouveau présents ainsi que Xavier Dolan, le jeune prodige québécois qui est venu tourner en France, avec des vedettes du cru, l’adaptation d’une pièce de Jean-Luc Lagarce. Non loin de là, se dresse le Hollandais volant Paul Verhoeven qui a choisi de se pencher sur un bouquin de Philippe Djian.

Côté américain, se profilent Jim Jarmush, Sean Penn et Jeff Nichols.

De Grande-Bretagne, sont attendus Ken Loach et Andrea Arnold, tous deux déjà primés en ces lieux.

La Roumanie fait également partie des privilégiés avec Cristian Mundiu auteur du fameux Quatre mois, trois semaines, deux jours et Cristi Puiu, le radical réalisateur de La mort de Dante Lazarescu.

Pas d’italien en compétition mais un espagnol, Pedro Almodovar qui pour la troisième fois retrouve Bruno Dumont sur le banc de la compétition. Chaque match s’étant soldé par la victoire de notre compatriote.

Du Danemark, débarque Nicolas Winding Refn (Drive) avec un film d’horreur cannibale chez les top modèles qui déjà fait grincer des dents. Du coréen, Park Chan-wook, on sait également qu’il n’est pas du genre à se vautrer dans la guimauve.

Brillante Mendoza, lui, c’est des Philippines qu’il revient donner des nouvelles du front.

L’allemande Toni Erdmann et le brésilien Kleber Mendoçaa Filho viennent clôre une compétition plutôt fertile en auteurs radicaux.

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