Foot-L1-LOSC , les raisons d’une métamorphose

Foot-L1-LOSC , les raisons d'une métamorphose

Cette semaine, Michel Seydoux le président du LOSC, nous a confié : «
C’est important de retrouver la sérénité au moment où on prépare la saison suivante surtout.
» En quatre mois, le LOSC s’est métamorphosé sur le terrain au point d’être revenu dans le sprint final pour disputer une place européenne. Quelles sont les raisons de ce changement

1. Le choix d’Antonetti

C’est plus facile à dire avec un peu de recul et 32 points pris en dix-huit journées. Le choix de retenir Frédéric Antonetti mi-novembre pour renverser une situation compromise a été le bon. «
Il y a eu un déclic avec l’arrivée du coach. Il nous a fait du bien avec son discours, son expérience, sa philosophie de jeu
», résume Sébastien Corchia. Avec plus de cinq cents matchs de L1 au compteur, le technicien corse a imposé dès son arrivée une forme de respect et d’autorité naturelle. Antonetti a parlé, écouté, analysé et tranché. Il a aussi su imposer un système tactique (4-3-3), travaillé pour disposer d’un groupe homogène. Il n’a pas eu peur de prendre et d’assumer des choix difficiles. «
Vous croyez que ça me fait plaisir de mettre Balmont sur le banc de touche. Ce n’est pas facile. C’est mon rôle de faire des choix
», nous confiait-il dimanche dernier à Nantes. Sur sa période, le LOSC est 2e de Ligue 1, à dix points de Paris et ex aequo avec Monaco. Il participera dans deux semaines pour la première fois de son histoire à la finale de la Coupe de la Ligue.

2. La prise de conscience du groupe

Ce n’est pas forcément l’ambiance des grandes années dans le vestiaire mais plusieurs joueurs l’ont assuré, il n’y a jamais eu de fracture. Bref, le groupe est resté professionnel et a toujours cru qu’il verrait un jour le bout du tunnel. «
On s’est remis en question et on s’est toujours dit que le LOSC n’avait rien à faire à cette place-là
», admet encore Corchia.

Relancé par une série de victoires en décembre, le LOSC a retrouvé confiance et efficacité. Elles n’ont pas été entamées par les couacs à Trélissac, contre Troyes et à Montpellier. Dans un championnat aussi serré où il a toujours fait preuve de solidité (0,75 but encaissé par match), Lille a encore du carburant malgré une saison éprouvante. Il surfe actuellement sur une série de quatre victoires de rang.

3. Un mercato hivernal réussi

Eder, Amalfitano et Lopes sont arrivés courant janvier pour dynamiser l’attaque nordiste. Les trois joueurs, tous titulaires à Nantes, représentent six buts et trois passes décisives en L1, avec mention spéciale pour Eder. L’effort financier réalisé par le LOSC (un million d’euros pour assurer le salaire du joueur durant le prêt) n’a pas été vain. «
C’est un gros travailleur, très mobile avec une grande spontanéité dans sa frappe
», appuie Antonetti. «
Sa venue, c’est une opération gagnant-gagnant.
»

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